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Publié : 3 janvier 2013

Microphones et prise de son, enregistrement

Les microphones pour la prise de son en studio

Pour la prise de son en studio on a intérêt à utilise des micros statiques ou micros à large membrane ; ces micros ont une moins bonne directivité et sont plus fragiles que les micros dynamiques donc ils ne conviendraient pas en concert, à cause du risque de Larsen et aussi de l’encombrement qui pourrait nuire à la visibilité des musiciens…
Quelques uns des principaux micros statiques :
Les microphones pour prise de son studio Audio Technica notamment les AT2010 ou AT2020 sont unanimement reconnus. (prix autour de 100 Euros) La marque qui fait référence est le Neumann, utilisée par les grands professionnels avec des prix jusqu’au millier d’Euros.
D’autres marques, Studio Projects B1, M-Audio Nova…
Behringer produit aussi de nombreux micros statiques : Behringer B1 85 Euros environ ou C3 65 Euros environ.
Dans la marque Stagg on a par exemple le PGT-70H
T. Bone : The T.bone RB500 environ 70 Euros, T. bone SC1100 /SC1200
Apex : Dans cette gamme on a en entrée de gamme un bon microphone à 85 Euros, le Apex 435 fourni avec sa suspension.
Pour utiliser un micro statique il faut un filtre « anti-pop. »
On peut à la limite utiliser à défaut de très bons micros dynamiques comme les Sennheiser 835 ou 845.
Les préamplis de micros MIC100 et MIC200

Les préamplis Behringer Mic 100 et mic 200 par exemple sont relativement bon marché. Je ne comprends pas ceci dit pour quelle raison la plupart des fabricants de préamplis comme Behringer y ont mis une lampe, certains apprécient le son des amplis à lampes le problème étant que la lampe introduit une distorsion non négligeable.
Il y a beaucoup de discussions sur les forums sur le rôle de la lampe 12AX7. Cette lampe se trouve entre la sortie du préampli d’entrée et le circuit suiveur de sortie qui réalise une sortie symétrique.
Sur le schéma on remarque que cette lampe est montée sans contre-réaction, par conséquent elle doit produire une distorsion non négligeable. D’autre part le filament est alimenté en 5 volts au lieu de 6,3 volts et la haute tension est de 48 volts seulement.
Sur ce préampli on pourrait facilement remplacer la lampe par un étage à base d’ampli opérationnel comme un TL071. L’entrée de l’ampli op serait à brancher sur le connecteur de la lampe N°2 qui arrive à la grille, et la sortie serait à brancher sur le connecteur N°8 qui sort de la seconde cathode. Le plus gros problème serait pour trouver la tension d’alimentation adéquate, en effet les principales tensions d’alimentation sont du + 48 V et + ( v. Il existe une sortie en 40v appelée V+ sur le schéma qui est un trop haute, il car l’ampli op fonctionne plutôt à une tension typique de 24 volts.) Sinon il faut se repiquer sur le multiplicateur de tension d’entrée au niveau du + du condensateur C13 sur lequel on doit avoir environ 20v. Bien sur il faudrait refiltrer cette tension. Si on veut mieux comprendre le fonctionnement on peut télécharger sur ce lien le schéma du préampli Mic200. Le schéma de l’ampli à lampe est à la deuxième page.
Téléchargement du schéma Behringer Mic200 diagram schematic
http://www.electronica-pt.com/index.php/component/option,com_remository/Itemid,34/func,startdown/id,15963/

Ici un extrait du schéma avec explications

JPG - 404.5 ko
BEHRINGER_MIC_200

Voir aussi cet article :
http://fr.audiofanzine.com/microphone/editorial/dossiers/les-types-de-microphones.html
L’enregistrement studio multipistes

Pour enregistrer un disque il faut utiliser une console multipistes, actuellement les dernières consoles enregistrent sur carte mémoire, par exemple l’interface audio numérique zoom R16 (environ 350 Euros) ou zoom R24 (environ 500 Euros, plus d’effets et plus d’entrées XLR).
Les vendeurs de matériel : notamment Thomann.de sonovente.com
On peut trouver parfois d’occasion un enregistreur multipistes Korg D888 aux alentours de 300 Euros sur Ebay qui a l’avantage d’avoir 8 entrées XLR avec préamplis. ¨Par contre la technologie date un peu : vu mètre peu visible en écran LCD, pas de possibilité d’utiliser les potentiomètres linéaires en enregistrement, pas de paramétrage des effets d’échos. Par contre la qualité d’enregistrement est très bonne, il vaut mieux par la suite copier les pistes sur ordinateur pour effectuer le mixage définitif. Le réglage du mixage est alors beaucoup plus facile.
On peut aussi acheter une interface audio numérique qui se branche sur ordinateur, le problème est que la mise en œuvre est un peu plus longue car il faut relier la console à l’ordinateur et démarrer l’ordinateur pour enregistrer.

Les logiciels de mixage sur ordinateur et les plugin

Le plus connu est Cakewalk, son prix est important. Il existe une autre déclinaison de logiciel de mixage de Cakewalk sous le nom de Sonar home studio version 4.
Il existe un logiciel très puissant facile à prendre en mains et de qualité professionnelle, c’est Reaper version 3.74. On peut l’essayer gratuitement un mois et le prix est de l’ordre d’une trentaine d’Euros.
Le module de réverbération

Pour mes premiers mixages J’ai utilisé freeverb too 171. Le fichier dll est à copier dans le répertoire plugin de l’application. Lancer ensuite par l’application un scan des plugin.
Dans les mixages suivants j’ai trouvé une version de wizoo verb, c’est un très bon plugin car il se base sur des acoustiques de salles réelles qui sont programmées. C’est un module qui était vendu par une société qui aujourd’hui a disparu, mais il reste une référence. Je l’ai trouvé en téléchargement sous le nom Wizoo.Wizoo.Verb.W2.VST.RTAS.v1.0-H20.rar
si quelqu’un le recherchait et ne le trouvait pas, me contacter.
Au niveau d’un plugin de compression j’ai utilisé classic compressor v117. Ces deux plugin fonctionnent sous Reaper à condition de bien les recopier dans le répertoire plugin de reaper et de lancer un scan de ce répertoire pour la détection des plugin à partir de Reaper comme indiqué précédemment.
Il est conseillé de mettre sur chaque piste une compression légère puis de mettre à nouveau de la compression sur le fichier final mixé.