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Publié : 17 avril 2008

La pratique du compostage

Le recyclage est à la portée de tous ceux qui ont un morceau de terrain et joint l’utile à l’agréable… pour notre planète.
Aujourd’hui on parle beaucoup du tri et du recyclage. Et on a raison : les ordures posent des problèmes de transport, stockage, sans compter le prix à payer de plus en plus important pour les faire traiter.
Mais pourtant, malgré des tas ce mesures qui ne semblent pas donner tous les résultats, il me semble que la solution est simple :
Quand j’étais petit on ne jetait jamais d’ordure. Le papier (on n’en avait pas beaucoup dans les années soixante, juste quelques journaux) servait à allumer le feu et aussi pour le cabinet aux toilettes.
Les épluchures de légumes étaient données aux poules, comme les graines de melons ou autres ; il y en avait aussi pour le cochon : petit lait des tommes, restes de bouillons gras… Les restes de végétaux étaient jetés dans un trou que l’on rebouchait quand il était plein et ça produisait un très bon engrais.
Les bouteilles étaient consignées et rapportées. Enfin la plupart des vieux objets en fin de vie étaient récupérés pour en faire autre chose, de même que les tissus qui faisaient des « pièces » pour raccommoder sur les autres ou encore pour faire des chiffons.
Aujourd’hui on a une foule de prospectus avec des offres promotionnelles. Au lieu de faire une grande publicité, pourquoi ne pas appliquer des prix corrects, je pense par exemple sur la vente des produits agricoles ou locaux, et ainsi rémunérer aussi équitablement ceux qui produisent ici, agriculteurs, viticulteurs, artisans… ? Ça se saurait, d’ailleurs la seule façon de bien expliquer quelque chose consiste à donner l’exemple. Faire de belles phrases, si elles sont creuses, n’a jamais de poids.
Revenons à notre recyclage. Bien sûr on peu continuer à utiliser bon nombre de solutions anciennes. On peut installer aujourd’hui des casiers à compost. Mais la bonne vieille méthode marche toujours. En effet n’oublions pas que dans les climats à tendance « chaud et sec » comme le notre le compost se fait en-dessous du niveau de la terre. C’est dans les climats plus tempérés et humides que le compost se fait au-dessus de la terre, pour équilibrer la température et l’humidité de façon naturelle.
Tous les cinq à dix centimètres on saupoudre une fine couche de terre au compost qui lui sert de « levain » et qui lui donne un aspect plus naturel. Avant l’arrivée de cette couche je suis surpris de voir le passage de quelques « animaux recycleurs » comme des oiseaux à la recherche de graines, ou récemment des épluchures envahies par une légion d’escargots ! On constate ainsi que la nature a toujours su tout réutiliser, depuis les origines du monde, bien avant que l’homme devienne « intelligent » ( ?) et notre environnement peut le faire encore pour peu qu’on se donne un peu de peine pour l’aider.